Cons

Je n'ai utilisé ce mot que peu de fois dans ma vie, mais au moins 2 fois de mannière irréfléchie : d'abord pour un groupe de personnes importunes et prétentieuses, puis également pour un autre groupe de personnes avec de réelles capacités de nuisances mais sans faire l'unanimité. J'aurais effectivement dû contextualiser mon usage de ce terme trop générique pour être consensuel.

Au quotidien, "con" me semble approprié pour quelqu'un d'ordinaire, manquant autant d'humilité que de savoir-vivre. Je ne m'avance pas de trop, car j'ai effectivement la flemme de m'attarder sur un mot fourre-tout et inintéressant.

Par exemple, depuis que je me suis retourné dans mon pays de nantis, je me suis financièrement requinqué, certes à relativiser et sans commune mesure avec mes voisins. Et pourtant ni je n'ai vraiment forcé, ni je n'ai peiné, ni je ne me suis privé.

Et ce sans avoir inventé ni le ski, ni l'alpinisme, ni le tourisme, ni l'électricité, ni la groevire, ni la fondue ou la raclette. Tout en en profitant goulûment.

Vous l'aurez compris, pour moi il n'y a pas que le charité bien ordonnée qui commence par soi-même, mais aussi l'humilité. Et je serais bien con de l'oublier.

Toutes des putes!

Non, je ne l'ai pas dit, malgré de fortes sollicitations. Par contre j'ai à plusieurs reprises suggéré que certaines utilisaient leur cul comme lubrifiant social. Ou comme monnaie d'échange à des comportements ou des avantages pas toujours désintéressés ou licites. Je ne connais pas les mots précis décrivant ces pratiques... au long court mais diablement pragmatiques et efficaces.

D'ailleurs j'utilise plus souvent ce mot dans un sens non sexualisé et non genré. En gros pour qualifier un type opportuniste, mesquin et fourbe, aux méthodes basses et non franches. Je laisse là encore chacun choisir sa définition et la proportion qu'il croit juste.

je ne savais même pas jusqu'en hiver 2024 ce qu'était une pute à clics. Preuve s'il en faut encore que j'ai une certaine phobie des réseaux sociaux, qui sont pour moi surtout une charge et une fatigue psychiques.

Pourtant je suis un grand consommateur de contenus web, sponsorisés ou non, mais dans des domaines spécifiques qui correspondent à mes intérêts et qui participent à mon développement personnel.

Ce sont d'ailleurs certaines de ces personnes mieux-veillantes et non toxiques qui m'ont initié à ce que sont la pyramide des besoins, le respect de la personnalité et de la dignité, la différence entre l'éthique et la morale, les biais cognitifs liés au physique, etc.

Vous avez raison, ce n'est pas flagrant à la lecture de ce bric-à-brac désorganisé que mon esprit critique se soit développé ces derniers mois. Cependant, je commence maintenant à formuler et à extérioriser mes opinions vieilles de presque deux décennies.

Salope(s)!

Là encore je n'utilise presque jamais ce qualificatif. Et si je venais à le faire, ce serait la conséquence d'actes ou de provocations volontaires et en toute connaissance de conséquences par quelques-unes.

D'ailleurs je ne m'offusque pas de trop quand une femme me refuse sous divers prétextes et se donne en trois coups de cuiller à pot à d'autres. Chacune est libre de choisir son style de vie sans avoir à se justifier.

Par contre si cette même femme se permet encore de jouer avec moi et de prétendre avoir droit au chapitre me concernant, alors là je la considère au mieux éventuellement comme de la viande. Conformément au pire à ses objectifs.

Inversement j'apprécierais et j'accepterais plus volontiers les conseils et reproches de personnes dont je ne connais rien, mais qui défendent, ou au moins tolèrent ou expliquent, des valeurs qui me sont importantes, comme le respect de la dignité et des handicaps physiques, par exemple.

Donc, sur ce qui me concerne, et en toute commune logique, seuls auraient un "droit au chapitre" - purement consultatif - ceux et celles m'ayant défendu et accordant comme moi une grande importance au respect, à la confiance et à la loyauté mutuelles.

Crevailles.

Plus de 10 ans après, je retourne ce compliment à l'envoyeur et à sa meute de chiens-loups. Inutile d'espérer en outre que je pardonne à ces charognards de m'avoir poussé dehors de ma vallée avec plus ou moins de finesse. Rien'af pourquoi, je peux pour ma part faire taire toutes leurs justifications, intimidations et menaces. Sans baisser les yeux.

Personnellement je suis frustré, car je me voyais vivre tranquille à la montagne peu importe le métier, puis tranquille à la campagne avec quelques bêtes peu importe le métier, et finalement j'habite en ville à faire un métier qui m'intérèsse. Sans doute faute de mieux, mais je suis quand même supra-résilient.

Et de très nombreuses crevailles - qui pour rappel me tiennent à l'écart de leurs causeries et sauteries entre amis depuis 2007 - sont sans doute aujourd'hui frustrés car je ne suis pas encore mort. Je suis passé à rien de mourir sur les Andes et ailleurs, je suis malade depuis 2011, j'ai failli me faire électrocuter, et pourtant ce sont d'autres bergers qui y laissent la vie chaque année. De quoi vous dégoûter.

Allez... encore un dernier effort, cette année est la bonne. Priez pour vous, crevards. Et n'oublier pas de me flatter par derrière : le foutage de gueule, même à outrance, c'est toujours bon pour gratter quelques Likes.

Sodomites

Décidément, je m'obstine à ne pas rester au chaud dans ma zone de confort. Autant de vulgarités ne sont pas dans ma nature, et les prononcer personnellement est anecdotique. Justement j'adore les petites histoires, je suis convaincu que les écuries de Versailles nous en apprendraient beaucoup sur la gérance du royaume.

Entendu : "En Savoie, on sait faire la différence entre un gay et un pédé." Théoriquement être l'un n'empêche pas d'être l'autre en même temps, même si en général la majorité des gays soignent leur image publique, et les pédés leur solde bancaire.

Une anecdote à laquelle sourire, que les jeunes ne pourront pas comprendre : le premier gay que j'ai rencontré dans mon enfance était conseiller technique agricole, discret de son état. Il a donc aidé beaucoup de vieux garçons à remplir leur demandes d'aides et de subventions, et à les enrichir. Personne ne s'en plaignait.

A la campagne, on n'insulte pas les vieux garçons de cons ou de pédés. A condition qu'ils aient des propriétés à louer. Ce qui n'est pas mon cas.

Pour ceux que ce glossaire exaspère et qui se sentent blessés dans leur amour-propre... portez plainte. De toute façon la loi est manifestement encore occupée à sucer des queues, et malheureusement pour moi la mienne est honnête :)